Germinal en 2010
À 8h30, je m'installe à la grande table pour le pdj, j'ai super faim, j'ai dé-vo-rer ! c'est vraiment rigolo cette ambiance root et familiale, encore plus que les lieux déjà faits. Je réserve un tour pour l'après-midi pour aller voir quelque-chose d'affreux... indice dans le titre de l'article... Je fais mon sac et le met dans le dépôt car malheureusement il faut que j'enchaîne, vu le temps qu'il me reste pour aller à Buenos Aires... Je sors, trouve une agence pour réserver un billet pour aller à Uyuni ce soir.
Vers 10h30, je vais au musée : La casa de la monedad. J'y ai vu l'évolution de la monnaie en bolivie et les anciennes machines... C'était super intéressant, et je pense que tu aurais beaucoup aimé Papa. J'ai fait plein de photos pour te montrer. Aussi un vieux train, et une partie anthropologie avec des momies... de bébés ce coup-ci ! Beurk, j'oublie vite !
À midi, je passe au marché, je pique-nique du pain, j'ai pas trouvé de fromage, et des bananes. Ensuite je passe à l'hôtel pour rechargé l'appareil photo car j'ai mitraillé au musée. Puis vers 13h30, la dame vient me chercher... il y a une espagnole qui vient aussi. On marche jusqu'à l'agence où il y a du monde d'autres hôtels qui attendent et tout le monde grimpe dans un mini-bus. Les sièges sont recouverts de plastique et il y a une odeur de souffre horrible ! Le truc c'est qu'on va dans les mines... et oui, à Potosí, il y a encore des mines en activité pour l'argent. On s'arrête pour s'équiper : bottes, pantalon et veste imperméable, avec rien en dessous qu'un débardeur autorisé car il va faire très chaud, un casque avec une lampe et on peut acheter un bandana qui nous permettra de mieux respirer. Ensuite, on va dans un bouiboui où les mineurs achètent leur matériel pour une leçon théorique de terrorisme. On goûte à l'alcool qu'ils boivent : alcool pur à 87 degrés ! Avant on doit verser quelques gouttes au sol pour la Pachamama. Et on achète des explosifs pour leur donner et des bouteilles de sodas, c'est la coutume.
On passe ensuite par le marché pour leur acheter des feuilles de coca et si l'on veut on peut aussi acheter ce fameux alcool. Mais bon, personne n'est pour.
Ensuite, on va dans le mini bus pour aller dans un centre de tri de l'argent. Écrasement de le pierre, filtre etc... Après on grimpe la montagne en bus pour aller dans les mines.
Au début, c'est un tunnel, il ya encore un peu d'air. Mais l'espagnole ne se sens pas bien tout de suite, trop claustro elle fait demi-tour direct. Ensuite, il fait chaud comme l'enfer et il n'y a plus d'air, ça sent fort le souffre, il ya de la poussière... bref, c'est affreux ! Tout à coup, le guide crie de se mettre sur le côté, en dehors des rails, car le chariot va passer... Ce sont des hommes qui le poussent et le tirent... ça va vite c'est fou. Ils hurlent pour avoir des forces.
Le wagon
Bon, interdit d'acheter de l'argent à partir de maintenant... Pour tout le monde ! Plus sérieusement, un mineur à une espérance de vie de 45 ans... et ils ont un salaire de mer.. ! Bref, du grand germinal en 2010... impardonnable !
On retrouve l'espagnole, qui nous dit qu'on est resté plus d'1h30 là-dedans... je comprend pourquoi maintenant c'est devenu impossible. On nous fait notre petit cours de terrorisme pratique : whaou, comme c'est assourdissant l'explosion ! Puis on rentre !
18h : je prend une douche à l'hôtel... je pue... au bout du 3e lavage des cheveux, j'abandonne. 18h30 : on m'apl un taxi, j'attend un peu stressée car mon bus est dans une demie-heure et normalement on doit arriver.. une demie-heure avant ! Mais tout va bien, j'arrive avant 19h, tout est ok : bagages, places et go pour Uyuni !
À midi, je passe au marché, je pique-nique du pain, j'ai pas trouvé de fromage, et des bananes. Ensuite je passe à l'hôtel pour rechargé l'appareil photo car j'ai mitraillé au musée. Puis vers 13h30, la dame vient me chercher... il y a une espagnole qui vient aussi. On marche jusqu'à l'agence où il y a du monde d'autres hôtels qui attendent et tout le monde grimpe dans un mini-bus. Les sièges sont recouverts de plastique et il y a une odeur de souffre horrible ! Le truc c'est qu'on va dans les mines... et oui, à Potosí, il y a encore des mines en activité pour l'argent. On s'arrête pour s'équiper : bottes, pantalon et veste imperméable, avec rien en dessous qu'un débardeur autorisé car il va faire très chaud, un casque avec une lampe et on peut acheter un bandana qui nous permettra de mieux respirer. Ensuite, on va dans un bouiboui où les mineurs achètent leur matériel pour une leçon théorique de terrorisme. On goûte à l'alcool qu'ils boivent : alcool pur à 87 degrés ! Avant on doit verser quelques gouttes au sol pour la Pachamama. Et on achète des explosifs pour leur donner et des bouteilles de sodas, c'est la coutume.
On passe ensuite par le marché pour leur acheter des feuilles de coca et si l'on veut on peut aussi acheter ce fameux alcool. Mais bon, personne n'est pour.
Ensuite, on va dans le mini bus pour aller dans un centre de tri de l'argent. Écrasement de le pierre, filtre etc... Après on grimpe la montagne en bus pour aller dans les mines.
Au début, c'est un tunnel, il ya encore un peu d'air. Mais l'espagnole ne se sens pas bien tout de suite, trop claustro elle fait demi-tour direct. Ensuite, il fait chaud comme l'enfer et il n'y a plus d'air, ça sent fort le souffre, il ya de la poussière... bref, c'est affreux ! Tout à coup, le guide crie de se mettre sur le côté, en dehors des rails, car le chariot va passer... Ce sont des hommes qui le poussent et le tirent... ça va vite c'est fou. Ils hurlent pour avoir des forces.
Le wagon
On va voir un groupe qui tri les pierres où il y a de l'argent. C'est minuscule, il y a un bruit assourdissant car ils les mettent dans des sortes de chaudrons en plastiques mou qui sont remontés mécaniquement, et le moteur résonne. Ce sont les gars en dessous qui remplissent, 10 mètres plus bas après une explosion.
Le bandana pour mieux respirer... pfff tu parles, je vais crever !
Ensuite, on descend voir le groupe en dessous. Pour passer c'est un enfer : étroit à mort, dangereux avec quelques planche en guise d'escaliers pour les endroits trop élargi par les eplosions... et toujours irrespirable : je vais crever ! On arrive et on doit les aider à remplir les sacs, mais avec le côté irrespirable c'est épuisant. J'ai le coeur qui s'emballe, j'arrive plus à respirer. J'enlève un peu le bandana, parce-que c'est pareil.
On doit les aider, l'effort est inhumain !
Ensuite, il faut remonter ce qu'on vient de descendre... Puis on se faufile dans une autre galerie 25 mètre plus bas... en rampant, pas d'espace, pas d'air... bon ben j'en ai marre, ça va plus du tout là ! On est trois seulement, le guide est devant et il y a un ouvrier qui ferme la route. Au cas où il se passerai quelque-chose. Je m'arrête, je suis la dernière, donc cet ouvrier est derrière moi. Je lui dis que ça va pas. Il me dis de ne plus bouger et d'attendre que je retrouve mon souffle. Il fait tout pour que je m'apaise parce-que je vous dis pas si je pète un plomb maintenant on est maL ! Et comme je le sais, je m'angoisse un peu, et comme je m'en rend compte je me dis que ça va être la catastrophe alors je me fais violence et m'oblige à retrouver un mental. Je poursuis et arrivée dans la galerie, il y a un peu plus de place, et de frais. Le guide veut nous emmener dans un autre trou... je regarde : pfff, pas envie de me comprimer une fois de plus... J'attend là ! Pendant ce temps, il y a un wagon qui passe, décidément c'est impressionnant ! Suis toute seule avec ma lampe ça fait moins de lumière qu'en groupe. J'ai envie de pleurer... Et là un grand groupe de visiteurs arrive, cool. Bref, je me concentre pour attendre leur retour, je pense positif, on va bientôt sortir. Quand ils reviennent, le guide indique qu'on remonte par le même chemin... forcément ! Pfff, une catastrophe : il y a un bouchon avec l'autre groupe ou des mineurs pendant qu'on est dans ce tube de terre très étroit : je ne vois donc pas ce qui se passe, je ne peux donc pas parler... trop chaud, trop de poussière, trop de souffre... Je vais crever... C'est l'angoisse. Quand ça repart, il y a ensuite un moment où c'est les planches qu'on grimpe j'attend pour être sûre que je pourrai tout faire d'une traite. Bref, au bout d'un bon quart d´heure, on a finit le passage et on est dans la galerie. Le guide dit qu'il y a encore un endroit à voir... Nonnnnn, là c'est l'angoisse, je veux aller dehors tout de suite. Je lui demande si c'est possible... Oui, ouf ! Je pars avec la fille de mon groupe, d'autres personnes de l'autre groupe qui veulent aussi partir et on suit un mineur. Le truc c'est qu'à un moment on a du attendre car il y avait le wagon qui était en train (ah ah pas de jeu de mot) de se faire remplir. Bref, y avait pas la place de passer... Ahhh chaleur, poussière, souffre et zéro de mental : vite ! Du coup, le dernier de mon groupe : le garçon, arrive avec le guide ! Et quand il y a la place de poursuivre, on passe encore dans des petits trucs jusqu'à ce que ce soit la galerie principale, on tient debout, et bientôt on sort ! Youpi !!!!!
Bon, interdit d'acheter de l'argent à partir de maintenant... Pour tout le monde ! Plus sérieusement, un mineur à une espérance de vie de 45 ans... et ils ont un salaire de mer.. ! Bref, du grand germinal en 2010... impardonnable !
On retrouve l'espagnole, qui nous dit qu'on est resté plus d'1h30 là-dedans... je comprend pourquoi maintenant c'est devenu impossible. On nous fait notre petit cours de terrorisme pratique : whaou, comme c'est assourdissant l'explosion ! Puis on rentre !
18h : je prend une douche à l'hôtel... je pue... au bout du 3e lavage des cheveux, j'abandonne. 18h30 : on m'apl un taxi, j'attend un peu stressée car mon bus est dans une demie-heure et normalement on doit arriver.. une demie-heure avant ! Mais tout va bien, j'arrive avant 19h, tout est ok : bagages, places et go pour Uyuni !
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