pêche au piranha

À 5h30 nous voilà dans la barque pour écouter les oiseaux qui s'agitent : un concert mémorable ! Quelques singes s'y mettent aussi. Puis 3/4 d'heure plus tard on est au millieu de la brousse pour voir le levé du soleil, exceptionnel !

8h, de retour au camp où l'on prend un pdj de malade... nan mais sérieux, c'est trop !

Beignets salés+papaye+banane+pamplemousse+crêpes+beignets sucrés...

Une heure plus tard, nous voici en équilibre dans notre barque pour pêcher le piranha. Samir est le premier à avoir une prise. Incroyable : il a harponné un poisson sur le côté ! Puis Guillaume en pêche un dans l'oeil... Non mais ça devient dingue ! Mouche, SOS, une tite leçon de pêche...Bon en même temps on a des hameçons énooormes, pour des petits poissons et juste un fil. Au bout c'est de la viande mais plein de poissons viennent grignoté, pas que des piranhas. Moi j'ai beau tirer d'un coup sec, ils lâchent prise à chaque fois... Du coup je nourris toute la rivière... tranquilement et Delphine aussi... d'oû quelques remarques sur la réussite des mecs et la médiocrité des filles... ou l'incompétence des mecs qui sont en train d'assassiner tous les poissons.

Incompréhensible !

Assassin !

Quand tout à coup, ça me pique entre deux doigts de la main gauche, je regarde, ya une bête que je tente de faire partir avec l'autre main. Mais ça me fait mal et elle est toujours là. Je regarde de plus près : une tique qui rentre ! Du coup je force et elle part. Ouf ! Mais du coup, interpellation générale : hier on est passé dans des herbes... Tout le monde à poil ! Mais non, on vérifiera plus tard.

Vers 11h on arrive dans notre camp où le repas est prêt... oups, personne n'a faim !
Midi, on embarque pour la dernière fois, pour rentrer. Il y avait un soleil de plombs, en maillot de bain à faire des clins d'oeil aux crocos c'était super !

Biensûr on doit reprendre la jeep et le chemin tape-cul, mais on est chanceux : une super confortable ce coup-ci ! C'est un peu avant17h qu'on arrive à Rurrenabaque, où l'on va chercher nos billet de bus. Il partira vers 20h, c'est cool on fera la route de la mort de journée donc.

Je prend une douche à l'agence, et là je sens une boule à la cuisse : ahhhhhh une grosse tique bien accrochée ! On a oublié de vérifier ce matin. Mais si ça se trouve, c'est celle de la main que j'ai fait voler. Quand je rejoins la bande à la terrasse d'un bar, je leur dis et on se fait une séance d'épouillage là au milieu hihi. Bilan : une seule tique pour moi ! Grrrrr ! Ils me disent de surtout pas y toucher et demain en rentrant de passer à la pharmacie chercher un tire-tique. Mouais ben vivement demain. On me paye mon coup, pour que je puisse aller manger avec eux étant donné que je n'ai plus que quelques pièces sur moi. Chouette, il me restera pour payer le collectivos à La Paz pour rentrer !

Et à 18h30 on s'installe pour faire un repas, puis on est à la station une heure plus tard. Et c'est le même bus, le même chauffeur... Pitié, que ça se passe mieux ! Mer... faut payer une taxe, grrrrr, je donne ma dernière pièce... je ne pourrai plus prendre le taxi.

Le bus part à l'heure, mais il roule comme un maboule sur la route tape-cul... on glisse, on est secoué dans tous les sens... ben géniale pour dormir !