journée encore consacré au passeport...

Suis réveillée vers 7h... suis bien au chaud dans mon sac... j'ai pas envie de sortir ! Aller, je me motive mais ne m'arrête pas au salon pour le pdj... c'est trop risqué ! Je donne du linge à la réception, mais le mec m'explique que ce n'est pas possible aujourd'hui, la lavandería ne travaillera pas... Bon, tampis !

Une fois dehors, je m'arrête dans une patisserie magnifique pour commander un cappuccino, et surtout pour avoir de la monnaie pour donner à l'ambassade comme on m'a demandé hier. Je descend tout en bas por être sur l'axe principal et trouver un collectivos, maintenant je sais un peu, plus la peine de prendre un taxi... plus cher... et c'est que je dois garder mes sous jusqu'à la nouvelle CB. Je remarque que je passe devant le ministère du travail parce-qu'il y a plein de monde devant. Je vois que le auide du routard n'a pas menti : ils sont anarchiste ici : le bâtiment est criblé de peinture, lancée certainement à coup de ballons qui ont éclatés.

Hahaha.... quelle magnifique coïncidence, quand je suis dans la grande rue principale : c'est la grève ! l'axe est désert sur sa moitié et les gens défilent, hurlant, banderolles à la main, pétards explosants... Ah, je comprend l'histoire du mec pour le linge. Imaginez les Champs-Élysées dans cette situation, ça fait bizarre... Bienvenue en Bolivie... C'est très souvent qu'il y des grèves, cela paralyse parfois toute l'activité, et peut durer... Ils ne font pas semblants... Ce sont des anarchistes ! Ah, mon guide me manque...

Mais du coup je galérer à trouver un transport... il se met à pleuvoir ! Je continuer de marcher en direction de ma destination, au pire j'en aurai pour une heure et demie. Je trouve enfin un taxi, un vrai qui est super officiel, et donc le plus cher... je rigole !

Suis à l'ambassade vers 11h50... viiite ! Je suis reçue comme hier, et donne mes photos. L'ordi ne fonctionne pas pour faire le passeport. On me propose de patienter, au cas où... magie ! Je demande du papier et un stylo, vu que suis dépouillée par les policiers boliviens. J'écris des lettres pour les assurances, la banque... La dame revient en m'expliquant que ce sera impossible de faire le passeport aujourd'hui. Elle me propose demain. Non, non, non... je viendrai quand vous aurez ma CB, on fera tout en même temps... C'est que c'est loin, et puis bon ça peut attendre.

Il est 13h quand je sors... Je vais dans un centre (d'abord j'ai cherché au moins 30 min) pour faxer les lettres et les preuves à mon papa... Il décroche ! Hihi... normalement ça aurait dû être le fax. Je dois essayer un peu plus tard. Du coup, j'attrape un collectivos pour retourner à Los Pinos, ça m'avait bien plus. Je m'arrête au Burger King manger puis je marche un moment avnt de trouver la rue que je voulais, celle où il y a moyen de faxer... Grrr! mon père attend certainement... Enfin je trouve vers 15h. Ça ne fonctionne pas, j'envoie tout à la banque, tant qu'à faire.

Je me ballade dans ce quartier, j'arpente les rues en faisant du lèche vitrine et vers 16h je fais des courses pour arrêter d'acheter à l'hôtel le PQ, et pour avoir du labello, j'ai plus de lèvres : La Paz = 3600 m d'altitude...

17 : je m'arrête prendre un cappuccino encore, mais en terrasse car il y a du soleil à ce moment là, histoire de profiter de ce quartier riche, sûr, un peu occidentalisé... Oh mon dieu : qu'il est bon, qu'il est gourmand... une grosse boulle de vraie crème fraîche flotte dessus, avec du vrai chocolat et des éclats de noisettes... Hihi, ben il serait temps que j'aille au musée et tout ça moi...

Je rentre comme hier, en passant par La Paza SF, et passe un petit coup par le marché artisanal : surprise, il y a des sacs-ceintures plats secrets... J'achète !

Je suis à l'hôtel vers 19h, les gens veulent sortir au resto. Pas faim, je reste avec des autres devant la TV à parler. Je finis par regretter de ne pas être sortie avec les autres, j'aurais pris un verre. Je vais au lit à 22h. Voilà... Ah vivement que ça reparte hein !?